Toute l'équipe de MY HEALTHY espère que vous avez passé de belles vacances et vous souhaite une excellente reprise.
La fin de l'été est souvent synonyme de nouveaux objectifs : mieux dormir, reprendre une activité physique, organiser ses rendez-vous médicaux,
maîtriser son budget santé. Cette année, l'actualité a aussi été animée par le plan Bayrou, qui met l'accent sur des économies à grande échelle.
Pour vous aider à y voir clair, nous revenons sur les mesures concernant la santé et sur ce qu'elles peuvent changer pour les patients et les praticiens.

Cinq milliards à économiser : ce que prévoit le plan Bayrou

Pour atteindre cet objectif ambitieux de réduction des dépenses, le gouvernement a présenté une série de mesures touchant différents aspects du système de santé, allant de la prévention aux arrêts maladie en passant par la prise en charge des affections de longue durée.

Responsabilisation et prévention

Le cap annoncé est celui d'une meilleure efficience du système, avec un accent mis sur la prévention (vaccination, bon usage des antibiotiques, hygiène de vie) et sur la responsabilisation des patients et des acteurs de soins. L'outillage numérique — dossier médical partagé, coordination ville–hôpital — est mobilisé pour éviter les examens redondants et améliorer le suivi.

Affections de longue durée (ALD)

Une évolution du cadre des ALD est évoquée : mieux cibler ce qui est remboursé à 100 % sur les traitements directement liés à l'affection, et permettre la sortie du dispositif lorsqu'une guérison est attestée, avec la possibilité d'y revenir si nécessaire. L'objectif affiché est de préserver la solidarité tout en limitant les dépenses qui ne relèvent pas strictement de l'ALD.

Franchises et participations forfaitaires

Le plafond annuel des franchises et participations forfaitaires serait relevé. Concrètement, cela signifie un reste à charge potentiel plus important au fil de l'année, notamment pour les patients qui consomment davantage de soins (médicaments, analyses, imagerie, consultations).

Arrêts maladie et organisation du travail

La régulation des arrêts de travail fait partie des leviers étudiés : clarification des règles, responsabilisation des employeurs et des salariés, et ajustements possibles des modalités de prise en charge. Le but affiché : limiter les dérives, mieux prévenir l'absentéisme évitable,
et concentrer les moyens sur les situations réellement justifiées médicalement.

Lutte contre la fraude et le gaspillage

L'exécutif entend renforcer la lutte contre la fraude et le gaspillage (facturations indues, dispositifs inadaptés, prescriptions inefficaces), avec des contrôles plus fins et des sanctions mieux appliquées. Les économies attendues doivent contribuer à assainir le système tout en réorientant les moyens vers les soins utiles.

Notre analyse et nos points de vigilance

Vu du patient, ces pistes peuvent paraître ambivalentes. D'un côté, la lutte contre la fraude et la réduction du gaspillage sont indispensables : elles renforcent l'équité, préservent la solidarité et permettent de réallouer des moyens vers la prévention, les maladies chroniques et les innovations qui font réellement la différence.
C'est aussi un signal d'éthique et de responsabilité sociétale auquel MY HEALTHY adhère pleinement.

De l'autre côté, certaines mesures peuvent augmenter le reste à charge des patients au cours de l'année (franchises, participations) ou rendre l'accès au 100 % ALD plus strictement ciblé. Les personnes polypathologiques ou en suivi long pourraient être plus souvent exposées à des arbitrages budgétaires, avec un risque de renoncement aux soins si des solutions concrètes ne sont pas proposées au moment du paiement. Les professionnels de santé libéraux, eux, devront composer avec un contexte où l'optimisation des parcours, la coordination et la pédagogie financière
prendront une place accrue dans la relation de soin.

Notre conviction est simple : prévenir vaut toujours mieux que guérir, et accompagner vaut mieux que contraindre. Les économies durables se trouvent dans l'efficience des parcours (bon soin, au bon moment, au bon endroit), la pertinence des actes, la transparence des informations, et des solutions de paiement qui sécurisent la trésorerie des cabinets tout en évitant de mettre les patients en difficulté.

Des solutions concrètes : paiement différé et paiement fractionné

Face à une hausse générale des coûts de santé et à une tendance de fond vers des remboursements plus contraints,
il devient indispensable d'offrir des modes de règlement alternatifs. Les initiatives portées par MY HEALTHY — paiement différé et paiement fractionné — sont des outils désormais essentiels que tout praticien peut proposer à ses patients.

Concrètement, le paiement fractionné permet d'échelonner une dépense de soins (ex. soins dentaires, optique, audioprothèse, actes non pris en charge) en plusieurs échéances, sans retarder la prise en charge.

Le paiement différé laisse le temps aux remboursements complémentaires d'arriver, tout en évitant un effort immédiat trop important. Résultat : moins de renoncements, une meilleure observance thérapeutique, et une relation praticien–patient plus apaisée.

Mettre à disposition ces facilités ne revient pas à « faire crédit » sans cadre : c'est proposer un parcours de paiement responsable, lisible, et aligné avec l'intérêt du patient. Dans un contexte où chaque euro compte, c'est un levier très concret pour maintenir l'accès aux soins tout en préservant l'équilibre économique du cabinet.

Réussir sa rentrée santé, ensemble

À l'heure de la reprise, l'enjeu est double : prendre soin de soi et prendre soin de notre système de santé. Les orientations budgétaires à venir cherchent des économies substantielles ; notre rôle, chez MY HEALTHY, est d'aider les praticiens et les patients à traverser cette période avec des solutions simples, éthiques et efficaces.

Cap sur une rentrée 2025 plus sereine : prévention, clarté, souplesse, et outils concrets au moment du paiement.

Pour approfondir le contexte des mesures évoquées, vous pouvez consulter l'analyse publiée par Les Échos : « Arrêts maladie, remboursements… : comment Bayrou veut freiner les dépenses de santé ».