Le lien entre l’homme et l’animal de compagnie est souvent qualifié d’inconditionnel. Pourtant, chaque année en France, ce lien se brise brutalement pour près de 200 000 animaux abandonnés. Derrière ce chiffre choc, une cause croissante et souvent taboue : le coût des soins. L’analyse de BFM TV révèle que le prix d’un traitement ou d’une chirurgie est devenu, pour beaucoup de foyers, le facteur déclencheur d’un choix déchirant. Chez MY HEALTHY, nous considérons que ces frais vétérinaires sont en passe de devenir un véritable « impôt caché » sur l’attachement, nécessitant des solutions financières concrètes pour préserver le bien-être animal et humain.

Pourquoi la facture vétérinaire explose-t-elle ?

Pourquoi une consultation ou une intervention pour un chien ou un chat semble-t-elle si chère, surtout comparée à celle d’un médecin humain ? Cette flambée est le résultat de plusieurs causes structurelles.

Le mythe de l’enrichissement facile du vétérinaire

Contrairement au système de santé humaine, le praticien vétérinaire n’est pas subventionné par la collectivité. Il est considéré comme un prestataire de services et non comme un professionnel de santé publique. Cela signifie :

  • TVA à 20 % : Tous les actes (sauf exceptions), les médicaments et les fournitures sont soumis à la TVA, ce qui augmente mécaniquement le prix final de 20 %.
  • Coûts fixes élevés : Le vétérinaire doit assumer seul les investissements dans des équipements lourds (imagerie, laboratoire d’analyses, matériel de chirurgie sophistiqué) qui, dans le système humain, sont mutualisés au niveau de l’hôpital ou de l’État.
  • Obligation de continuité de soins : Les gardes et les urgences 24h/24, 7j/7, qu’il doit assurer lui-même ou via un service externe, représentent un coût structurel non négligeable.

Le facteur « humanisation » des soins

Le niveau de la médecine vétérinaire a considérablement progressé. Les propriétaires exigent, à juste titre, les mêmes standards de soins que pour un humain. Désormais, des traitements complexes (chimiothérapie, chirurgie orthopédique pointue, diagnostics spécialisés) sont accessibles. Le prix des soins s’aligne donc sur la complexité de l’acte, mais cette complexité n’est couverte par aucun remboursement public, laissant la totalité du coût à la charge du propriétaire.

L’effet « double inflation »

La hausse des prix est aggravée par le contexte économique global. Les ménages voient leur pouvoir d’achat diminuer face à l’inflation sur l’alimentation, l’énergie et, par ricochet, sur la nourriture pour animaux. Cette double pression (sur le budget de base + sur la facture médicale imprévue) rend l’absorption d’une dépense soudaine quasiment impossible.

Le « reste à charge » vétérinaire : le drame du renoncement

Le concept de « reste à charge », bien connu en santé humaine, prend ici une dimension dramatique. C’est le montant qui reste à payer après un éventuel remboursement par une assurance. Quand ce montant est trop élevé, il mène au renoncement silencieux.

Le cycle du renoncement

Le renoncement ne se traduit pas toujours par un abandon direct. Il prend la forme d’un choix difficile : ne pas faire l’examen de contrôle recommandé, retarder une intervention chirurgicale nécessaire, ou, dans les cas les plus extrêmes, envisager l’euthanasie comme seule option financière. Ce que l’on observe en optique ou dentaire pour l’humain — soigner sa vue ou ses dents — devient pour l’animal une question de survie immédiate.

Les limites de l’assurance animale

L’assurance santé animale est souvent présentée comme la panacée. Bien qu’elle soit indispensable pour couvrir les risques majeurs, elle a ses limites :

  • Les primes augmentent significativement avec l’âge de l’animal.
  • Les franchises et les plafonds de remboursement annuels peuvent laisser un reste à charge conséquent sur les pathologies lourdes ou chroniques.
  • Elle protège du risque, mais ne fluidifie pas la dépense élevée.

Même avec une assurance, l’argent reste le facteur déterminant de la décision de soin, créant une érosion de l’équité qui nous interpelle collectivement.

L’accès aux soins vétérinaires : des solutions pour rétablir l’éthique

Le problème de l’accès aux soins, qu’il soit humain ou animal, est un enjeu d’éthique qui ne peut être résolu par la seule contrainte budgétaire.

Le besoin de soutien pour le praticien

Le vétérinaire est pris en tenaille entre son serment de soigner et le portefeuille de son client. Il est impératif que les praticiens disposent d’outils leur permettant de dissocier la décision médicale d’urgence de la contrainte financière immédiate, en évitant de se transformer en « banquiers ».

Les leviers concrets pour les propriétaires

Chez MY HEALTHY, notre conviction est que face à la hausse des prix, il faut mettre des solutions concrètes et immédiatement activables pour restaurer de l’oxygène dans le parcours de soin.

La solution la plus directe et la plus efficace pour absorber un coût élevé (urgence, chirurgie planifiée) est le paiement différé ou en plusieurs fois :

  • Pour les patients : Transformer une dépense unique de 600 € ou 1 000 € en 3 ou 4 paiements gérables permet de ne pas détruire le budget du mois et d’accéder au soin sans s’endetter par un crédit à la consommation.
  • Pour les praticiens : Ces solutions garantissent l’accès au soin pour tous leurs patients sans impacter leur trésorerie ni leur facturation.

Ce dispositif permet de restaurer la dignité du soin et de garantir que la vie d’un animal n’est pas abrégée ou compromise par une simple difficulté de trésorerie. C’est un message clair : l’attachement ne devrait pas avoir de prix, mais son entretien doit rester possible.

Pour aller plus loin : Retrouvez notre article qui fait l’inventaire des astuces pour réduire les frais vétérinaires.