Si vous suivez l’actualité, notamment dans le domaine de la santé, vous avez sûrement vu passer les récents avertissements de la Cour des comptes sur le déficit croissant de la Sécurité sociale. Le célèbre “trou de la Sécu” refait surface dans les débats publics, dans un contexte où les restrictions budgétaires s’imposent à tous les niveaux de la nation : hôpitaux sous pression, revalorisation des soins au ralenti, complémentaires santé en hausse…
Mais au-delà du constat – désormais bien connu – il est utile de prendre un instant pour analyser les solutions concrètes qui émergent. Certaines propositions, comme celle d’adapter le reste à charge des patients à leurs revenus, viennent remettre en question les fondements mêmes de notre système de solidarité. D’autres, plus pragmatiques, sont déjà accessibles aux praticiens libéraux pour soulager les patients sans attendre une réforme d’envergure.
Ce que propose la Cour des comptes : un reste à charge proportionnel aux revenus
Dans un article publié le 15 avril 2025, Le Figaro relaie une proposition audacieuse de la Cour des comptes : adapter le montant du reste à charge en fonction des revenus des patients. Cette mesure viserait à corriger une forme d’iniquité dans notre système actuel, où chaque patient paie la même somme, quel que soit son niveau de ressources, en dehors de quelques dispositifs d’exception (comme la complémentaire santé solidaire).
La Cour propose de s’inspirer du modèle allemand, qui plafonne les frais de santé restants à charge en fonction des revenus des ménages. Selon elle, ce mécanisme permettrait de mieux répartir l’effort contributif, tout en préservant l’accès aux soins des plus modestes. Ce débat s’inscrit dans un contexte budgétaire tendu : le déficit de la Sécurité sociale s’élève à près de 11 milliards d’euros pour 2024, et les dépenses de santé continuent d’augmenter sous l’effet du vieillissement de la population, du progrès médical et de la montée des maladies chroniques.
Cette proposition soulève naturellement des enjeux politiques, techniques et éthiques. Comment mesurer les revenus de manière fiable et en temps réel ? Comment articuler ce système avec les complémentaires santé actuelles ? Et surtout, comment éviter qu’il ne crée de nouvelles complexités administratives pour les praticiens de santé libéraux ?
Le point de vue de MY HEALTHY : alerter, mais surtout agir
Chez MY HEALTHY, nous suivons avec attention l’évolution des débats autour du financement des soins. Depuis plusieurs mois, nous alertons sur la hausse des frais de santé et la hausse des complémentaires santé, deux tendances lourdes qui pèsent directement sur les patients… et sur les professionnels de santé, qui constatent une augmentation des reports ou annulations de soins pour raisons financières.
Ces hausses sont, à bien des égards, inéluctables. Il est essentiel d’investir dans la modernisation de notre système de soins, dans la revalorisation du travail médical, dans la transition numérique et dans l’adaptation aux défis sanitaires du XXIe siècle. Le milieu hospitalier a été durement touché ces dernières années, et un redressement structurel est vital.
Mais cela ne signifie pas qu’il faut se résigner à l’iniquité. Au contraire, nous pensons qu’il est possible — et nécessaire — d’innover pour préserver l’accès aux soins. Cela passe notamment par des solutions simples, concrètes et agiles, à la portée des cabinets libéraux.
Nos solutions pour alléger le reste à charge et faciliter l’accès aux soins
Plutôt que d’attendre une réforme d’envergure — qui, si elle voit le jour, prendra des années — MY HEALTHY agit déjà, à son échelle, pour soutenir les praticiens de santé et leurs patients au quotidien.
- Le paiement fractionné : cette fonctionnalité permet au patient de régler ses soins en plusieurs mensualités, sans intérêts ni frais cachés. Cela lève un frein majeur, notamment pour les soins coûteux non remboursés (implants dentaires, actes esthétiques, médecines complémentaires…). Le praticien est réglé immédiatement, le patient paie à son rythme.
- Le paiement différé : le patient peut choisir une date ultérieure pour le paiement, après sa consultation. Un soulagement temporaire qui évite bien souvent les situations d’impayés ou de stress financier post-soin.
- L’avance du reste à charge : pour les soins partiellement remboursés, MY HEALTHY peut avancer le montant dû par le patient. Le professionnel est payé sans délai, et le patient peut se concentrer sur sa santé, non sur ses échéances.
🛠️ 3 conseils pratiques pour proposer le paiement fractionné dès cette semaine
- Prévenez vos patients dès la prise de rendez-vous
Ajoutez une phrase dans vos SMS ou e-mails de confirmation, ou affichez une petite affichette dans la salle d’attente : “💳 Paiement en plusieurs fois possible sur simple demande.” - Identifiez les soins où le frein budgétaire est le plus fort
Commencez par proposer le fractionnement pour les actes coûteux et non remboursés (implants, bilans long format, soins esthétiques, etc.). - Testez l’envoi d’un lien de paiement fractionné
Après la consultation, proposez au patient un lien de règlement simple par SMS ou e-mail. Vous verrez vite l’impact sur le taux de règlement !
Ces solutions sont déjà en place dans de nombreux cabinets — généralistes, kinésithérapeutes, ostéopathes, psychologues, dentistes… — et contribuent chaque jour à maintenir un haut niveau de soin, sans barrière financière.
Agir sans attendre
La proposition de la Cour des comptes marque une inflexion importante dans le débat public sur le financement des soins. Elle reconnaît la nécessité d’une plus grande justice sociale dans la répartition des charges. Mais elle rappelle aussi à quel point notre système est à un tournant.
Chez MY HEALTHY, nous pensons que les praticiens libéraux peuvent déjà jouer un rôle-clé dans cette transition, en s’équipant d’outils modernes pour simplifier la gestion financière des soins. C’est à la fois une réponse à leurs propres besoins, et un geste fort en faveur de l’accès aux soins pour tous.
👉 Pour en savoir plus sur la proposition de la Cour des comptes, vous pouvez consulter l’article complet sur le site du Figaro.
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